Je suis arrivée au Studio Harcourt juste après 19h, en même temps que Jacqueline Monsigny (doyenne du jury, grande dame de l’écriture, en nombre au moins) et son époux. Flash dès les marches du Studio, où nous sommes accueillis par le staff Carrefour. Eric Marchal, le grand lauréat, est déjà là, ainsi que Jean-Baptiste Destremau, auteur de la Sonate qui s’est fait battre à la toute fin. Nous nous retrouvons entre jurés-lecteurs autour du grand gagnant, et voilà Mireille Calmel débordante d’enthousiasme comme à son habitude, Clélia Ventura, et Romain Sardou. Jean-Marc Souvira est excusé. Il y a là des éditeurs, des journalistes, des lecteurs, des auteurs…
Après la première coupe de champagne, l’équipe d’Ipanema, l’agence organisatrice du Prix, nous oriente vers la scène. Discours d’un monsieur de Carrefour, peu à l’aise dans la situation d’ouvreur de cérémonie qui et la sienne, suivi d’un autre, moins stressé. Ensuite c’est Romain qui prend la parole, et le voilà qui appelle ses co-jurés ; nous le rejoignons sur scène.
Sous les applaudissements, le Prix Carrefour du Premier Roman 2009 est décerné à Eric Marchal pour son roman « Influenza, les ombres du ciel ».
Derrière les projecteurs, on aperçoit du monde (beau ou pas, chacun jugera) : Bernard Werber, Guillaume Musso, Sylvain Mirouf, Bernard Fixot, Julie Zenatti et Lorie… Eric Marchal, très ému, monte sur scène et reçoit son trophée. Son éditeur, Anne Carrière (fille de, sœur de) est appelée et le rejoint. Des mercis, des bravos, des embrassades, encore des applaudissements. Puis l’assistance se disperse vers les buffets, nous restons pour quelques photos.
Le reste de la soirée est un moment magique, mélange de rencontres passionnantes, d’échanges prometteurs, de cartes, adresses et numéros reçus et donnés, de convivialité et de simplicité dans un cadre intimiste, de bulles de champagne et de petits canapés. De livres aussi, car on nous en offre des kilos – la trilogie de Mireille Calmel, le coffret de Romain Sardou, le policier de Jean-Marc Souvira, et des exemplaires d’Infleunza, encore et encore, ornés du bandeau du Prix fraîchement imprimé. Tous ces ouvrages seront dédicacés, il y aura encore des flashs crépitants et des conversations toujours plus personnelles.
Plus de quatre heures qui semblent passer en quelques minutes à peine. Je m’en remets tout juste – et chouette : je devrais en être encore l’année prochaine !