Cette série constitue sans doute mon plus gros coup de cœur de ces dernières années au rayon bandes dessinées.
Paul, c’est Monsieur tout le monde.
Ces albums, ce sont des tranches de son existence.
De son adolescence à l’âge adulte, en passant par son enfance que l’on retrouve au gré des retours en arrière, il grandit sous nos yeux, mûrit, acquiert peu à peu chacune des responsabilités qui font la vie.
Des études, une petite amie, l’achat d’un appartement, un enfant… Et en parallèle, petits et grands drames du quotidien.
Je l’avais dit dans mon billet consacré à Paul à Québec, l’album par lequel j’ai découvert cette fantastique série plusieurs fois primée (à juste titre) : Michel Rabagliati, dont les dessins d’apparence simples débordent de sensibilité, a l’art de nous faire éclater de rire et pleurer, et possède ce talent supplémentaire de nous faire passer d’une émotion à l’autre en un rien de bulles.
Les albums se lisent dans l’ordre, ou pas, à la façon des boîtes de souvenirs que l’on tire de sous le lit, mais avec un plaisir constant – le dialecte québécois et les expressions désopilantes qui vont avec en prime.
Avec une préférence, peut-être, pour « Paul à la pêche », « Paul à Québec », « Paul en appartement » et… Non. Tous, en fait.
Tome 1 Paul à la campagne
Tome 2 Paul a un travail d’été
Tome 3 Paul en appartement
Tome 4 Paul dans le métro
Tome 5 Paul à la pêche
Tome 7 Paul au parc