Je peux très bien me passer de toi, Marie Vareille

Présentation de l’éditeur :

Je_peux_passer_toi_vareille_copie_largeChloé, 28 ans et Parisienne jusqu’au bout des ongles, enchaîne les histoires d’amour catastrophiques. Un jour, elle conclut un pacte avec son amie Constance. Chloé devra s’exiler en pleine campagne avec l’interdiction d’approcher un homme, et réaliser son rêve de toujours : écrire un roman. Constance, incorrigible romantique, s’engagera à coucher le premier soir avec un parfait inconnu.

De Paris aux vignobles du Bordelais en passant par Londres, cet étrange pari entraînera les deux amies bien plus loin que prévu…

Réussiront-elles à tenir leur engagement ?

Un pacte entre copines, un exil, un nouveau départ… Jusqu’où iront-elles ?

Deux amies que tout oppose : Constance la romantique vit dans un No Sex Land, tandis que Chloé a choisi une fuite en avant qui passe par tous les lits de la capitale – ou presque. Lorsque Constance entreprend de faire d’elle-même une femme fatale et que Chloé, rat des villes, débarque dans un château décrépi, tous les ingrédients sont réunis pour que rien ne se passe comme prévu…

Et c’est ce qui arrive, à notre plus grande joie. En faisant s’alterner les journaux intimes de ces demoiselles, Marie Vareille propose des portraits tendres et très justes de deux jeunes femmes modernes. Deux héroïnes attachiantes (trois si on y ajoute Charlotte, la dernière comparse) qui nous ressemblent – à moins qu’elles ne vivent en toutes nos amies.

Les rebondissements s’enchaînent et le formidable sens de la formule de l’auteur donne à sourire, sinon plus. Résultat : dans ce genre souvent maltraité qu’est la comédie romantique, l’auteur excelle, et le lecteur (la lectrice, ok) ne lâche pas l’ouvrage. Pourquoi bouder son plaisir ?

La bande-annonce du roman

Éditions Charleston, janvier 2017, 352 pages, 8,50 euros

 

Confidences :

« Le hasard ne favorise que les esprits préparés. » (page 15)

 

« Je vais me taper tout le monde, et à force, je finirai bien par trouver un mari. » (page 123)

 

« C’est la beauté intérieure qui compte mais un peu de rouge à lèvres n’a jamais tué personne. » (page 156)

 

« Pourquoi ce qui m’est indispensable est toujours toxique ? » (page 194)

 

« La seule chose qui me terrifiait plus que de devenir comme ma mère, c’était de devenir comme mon père. » (page 216)

 

« Quand on évite les problèmes, on n’a plus besoin de les régler. » (page 258)

 

« Après vingt ans, plus personne n’est romantique. » (page 264)

 

« Depuis que j’ai pris ma vie en main, tout fout le camp. » (page 301)

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