Dans la presse

Ce mois de janvier est riche en mises en avant de mes ouvrages. Max et les poissons version Dyscool dans Okapi, Elle est le vent furieux dans Je Bouquine et le Figaro littéraire, L’Eté du changement dans la sélection mensuelle d’Opalivres… Les pages sont reproduites ci-dessous.

Et sur les ondes, L’Eté du changement a eu les honneurs de RCF (cliquer ici), qui m’a invitée dans ses studios, tandis Marie Pavlenko, à l’origine du recueil Elle est le vent furieux, évoquait le projet sur France info (cliquer ici).

Quel mois – même pas encore achevé -, quel démarrage pour cette année !

Lire la suite

Les journalistes se slashent pour mourir, Lauren Malka

Présentation de l’éditeur :

malkaInternet a-t-il tué le journalisme ?

À l’heure de la révolution numérique, le journalisme vit des bouleversements profonds. Faire simple, faire court et, de préférence, « faire anglais » via les hashtags et les tweets, dans une langue friendly, tel semble être le credo du nouveau journaliste.

Google, en formatant à l’extrême le contenu des articles, fait-il réellement peser une menace sur l’identité de la profession ? Le journalisme héroïque, libre et engagé, à la manière d’Albert Londres, a-t-il vécu ? Ou atteint-on aujourd’hui le stade ultime d’une évolution à l’œuvre depuis les origines d’un métier dont l’objectif principal est d’être lu par le plus grand nombre ? Enfant de Kessel et du Web, Lauren Malka déconstruit les nombreuses mythologies qui s’attachent à une vision souvent idéalisée de cette profession qui n’a sans doute pas fini de se réinventer.

 

Nous vivons une époque étonnante. Ce n’est plus sa carte de presse mais son code wifi que brandit le journaliste, cet « enfant mal élevé qui se croit tout Lire la suite

La folle semaine

LivresHebdo 4.12.13Parce que les mini cyclones ne sont pas si fréquents (pour moi en tout cas), que j’en ai vécu un le mois dernier et que je voulais ne rien en oublier, j’ai tout consigné dans ce petit texte. Un cyclone dont l’œil ressemble au plus grand acteur comique français d’après-guerre…

 

Le vendredi 4 janvier, Livres Hebdo dégaine le premier, annonçant même la sortie du livre pour le 11 (il ne doit paraître que le 18). Le lundi 14, l’équipe du site MyBoox me pose quelques questions et me demande de lire un extrait devant leur caméra. Un premier clip sera monté et mis en ligne le jeudi 17. Ce même lundi 14, la toute première lectrice, une amie, m’envoie un message : elle a pris sur son sommeil pour avancer dans le livre, tant elle n’a pu s’en détacher. Cela me met en joie. Les bloggeuses sont comme souvent les premières sur le coup : Martine, Lili Galipette, Claire écrivent de beaux billets.

 

Débute alors la folle semaine.

 

Lundi 21 janvier, le site de TV Mag annonce la soirée spéciale de Funès du mercredi 23 en présentant mon livre. La brève est reprise par les TV Mag papier des quotidiens Libération Champagne, L’Est éclair, Le Républicain lorrain, L’union, Le Pays-Belfort. La République du Centre, le quotidien de la région d’Orléans dont je suis originaire, me propose une interview téléphonique pour le lendemain. Dans la soirée, l’encadré du livre que j’ai consacré à Louis de Funès et à ses voitures est publié dans la rubrique Périscope de Caradisiac, incontournable site automobile.

 

Mardi 22 janvier, je vais répondre aux questions de François, l’intervieweur qui profite de ses entretiens pour tirer les vers du nez de ses invités… toujours avec les meilleures intentions. L’après-midi, la journaliste de La République du Centre me fait parler de Louis de Funès mais aussi de mes autres livres et de ma dédicace de samedi 26 à Passion Culture, la plus grande librairie d’Orléans. La journaliste me demande aussi de faire une photo avec le livre et de la lui envoyer dans la soirée. Je m’exécute (Rodolphe joue les photographes), passe la photo en noir et blanc parce que je ne suis pas complètement satisfaite du résultat. « Très bien, vous me l’envoyez en couleurs ? » Bon.

Sur TV Vendée, dans La Grande Emission, Aïda présente mon livre et rappelle que le succès de Funès est allé jusqu’en Roumanie.

 

on airMercredi 23 janvier, Brice de Nostalgie Belgique, grand fan de Louis de Funès, me propose d’enregistrer une interview par téléphone qui sera diffusée à l’occasion de la Maxi Story de Funès qu’il prépare pour le week-end anniversaire. Je donne l’interview depuis mon téléphone portable après un essai moins concluant depuis la ligne fixe. Sur le DailyELLE, Sophie Fontanel annonce la soirée spéciale sur TMC avec une image : la couverture de mon livre. Je me rends ensuite dans les locaux de Vivre FM, dans le VIIIème arrondissement de Paris, pour enregistrer dans les conditions du direct une petite heure d’émission sous la forme de trois séquences de 12 minutes entrecoupées d’extraits de dialogues cultes, d’interviews de Louis de Funès et d’un medley des génériques de Vladimir Cosma. Christophe, l’animateur, s’est renseigné à mon sujet et il montre un grand intérêt pour Trois années avec la SLA, le témoignage de mon oncle, une fois que les micros sont coupés.

 

Plus tard dans l’après-midi, je me vois obligée – j’en pleurerais – de refuser BFM TV qui me propose d’intervenir en plateau le samedi soir à 19h. Samedi, je fais ma dédicace à Orléans, je ne pourrai jamais y être à temps. En fin de journée, je réponds par téléphone à quelques questions d’une journaliste de 20 Minutes qui cherche à comprendre pourquoi Louis de Funès est encore si populaire aujourd’hui.

 

Jeudi 24 janvier, je prends le TGV pour Nantes. Je suis invitée dans l’émission « Ce soir avec vous » de France 3 Pays de la Loire, dont le déroulé prévoit toujours un entretien d’une dizaine de minutes du journaliste avec une personnalité ( !). Nantes, c’est la région du château qu’avait acquis Louis de Funès ; c’est aussi à l’hôpital de Nantes qu’il est mort, le 27 janvier 1983. France 3 12L’émission est enregistrée en fin de journée en public et dans les conditions du direct au Trempolino, une salle de spectacles située juste à côté des Machines de l’île. Mon intervention est notamment précédée d’un débat sur le mariage pour tous plutôt animé. Mon stress (important) s’avère (comme souvent) inutile : l’enregistrement se passe très bien.

 

Le technicien qui me raccompagne à la gare est sur le pied de guerre : Gabart s’apprête à terminer le Vendée Globe avec une semaine d’avance sur toutes les anticipations. Il va pulvériser le record de Jules Verne de 80 jours. L’équipe au complet va déplacer le matériel aux Sables d’Olonne dès le lendemain matin. Je ne suis pas encore dans le train qu’une journaliste de M6 me téléphone pour caler le tournage du lendemain matin : je vais être filmée pour le JT du dimanche. Elle a un souvenir très personnel autour de Louis de Funès et de son papa à elle qu’elle me confie et sur lequel elle voudrait mon avis. Je ne sais pas quel âge a cette journaliste, mais soudain, après que les aspects pratiques du tournage sont calés, c’est une petite fille que j’ai au bout du fil.

 

20MinutesVendredi 25 janvier, je me lève en ne pensant qu’à une chose : M6. Je pars pour Courbevoie, ville natale de Louis de Funès. En chemin, un SMS, puis un autre, m’informent que je suis citée à plusieurs reprises dans l’article du quotidien 20 Minutes (la journaliste m’avait dit que son article était destiné au site Internet uniquement). Sur 20minutes.fr figure une version plus longue du même article.

 

L’équipe de M6 a prévu de me filmer là où se tiendra à partir de lundi 28 une exposition d’affiches de films de Louis de Funès. L’exposition n’est pas encore installée. La journaliste et moi choisissons quelques affiches, sous l’autorité du collectionneur, les faisons accrocher et la journaliste me filme tout en me posant des questions. La séquence sera diffusée dans le 19.45, le journal télévisé du lendemain soir.

 

13h tf1 25.01.2013Je prends la route pour Orléans. A 13h30, un premier message m’informe que Jean-Pierre Pernaut vient de présenter mon livre pendant son journal télévisé. C’est à peine croyable. Le 13h de TF1, c’est la plus grosse part d’audience d’Europe à cette heure-ci. Entre six et sept millions de téléspectateurs. Je savais que l’animateur avait demandé à recevoir l’ouvrage, mais je savais également qu’il en avait demandé d’autres, et rien n’est jamais certain avec la télévision…

 

Ca et là, on me signale qu’on a vu mon livre. Anne-Claire tombe dessus en faisant ses courses à Carrefour, Charlotte en photographie une pile dans sa librairie favorite du Mans. Le site de L’Express, qui a consacré la veille un article à Louis de Funès, fait une mise à jour en mentionnant mon livre. Cinéobs présente deux ouvrages consacrés à l’acteur. Le mien est le premier des deux. Un journaliste de Sud Radio m’appelle pour me demander si lundi, en plus de l’émission à laquelle il est prévu depuis plusieurs jours que je vienne participer en direct dans les locaux parisiens, je serais d’accord pour faire une mini-interview en direct par téléphone pour le décrochage du sud de la France. Je suis d’accord. En région Pays de la Loire, l’émission Ce soir avec vous est diffusée après le Soir 3. Je m’endors sans savoir à quoi a ressemblé ma prestation.

 

LdF Adriansen_La RèpSamedi 26 janvier, la neige commence à fondre. La journée orléanaise commence par l’ouverture du journal local. A partir de notre conversation téléphonique, la journaliste a fait un grand portrait de moi, axé sur Louis de Funès mais aussi un peu sur Quand nous serons frère et sœur, mon roman à paraître (le premier pour adulte) et que je vais signer en avant-première l’après-midi, qui occupe un beau morceau de la page de La République du Centre. Ma photo y est, en couleurs. Nathalie, une libraire de Toulouse, m’envoie une photo de mon livre dans sa librairie. Elle-même adore Louis de Funès.

 

La librairie Passion Culture d’Orléans m’accueille pour trois heures de dédicace. Les deux tiers des livres que l’on me demande de signer sont des biographies de Louis de Funès. Après un échange assez long autour d’anecdotes de tournages, un couple passionné par l’acteur ose : « On peut vous faire la bise ? » Louis de Funès, ça rapproche.

 

Peu après 20 heures, François me fait remarquer que je passe bien à l’écran. Je viens justement de regarder le replay de Ce soir avec vous… mais lui m’a vue sur M6 ! La séquence prévue pour le dimanche a été diffusée plus tôt que prévue.

 

M6 4

Dimanche 27 janvier est le D-day. C’est aujourd’hui l’anniversaire. Ca n’est donc pas par hasard que François publie l’interview de mardi. Comme les fois précédentes, je revis notre échange en lisant son billet… et je lis aussi ce qu’il y a (toujours) entre les lignes. Terrafemina me consacre (ainsi qu’à Louis) un long article en une. Le Parisien s’intéresse à l’acteur en mentionnant mon livre. Marie-Claire poste sur son blog un long billet sur mon livre. Marie-Sophie, une fan de Louis de Funès de la première heure avec qui j’échange sur Twitter, me félicite et me remercie pour mon livre (elle a été la première à le commander depuis le site de l’éditeur). Le jugement d’une fan, par définition lectrice intransigeante, est particulièrement précieux.

 

vitrineLundi 28 janvier, je vais parler de Louis de Funès au micro de Sud Radio. Face à moi, un animateur fan et une animatrice totalement insensible au comique de Louis de Funès. C’est bon esprit, le rythme est enlevé, j’y resterais des heures. L’émission n’en dure qu’une, après laquelle on m’emmène dans un petit bureau où je réponds par téléphone à des questions semblables pour l’antenne locale. Le soir, je retourne à Courbevoie où a lieu le vernissage de l’exposition d’affiches. Il y a là les officiels, les seniors de la ville venus profiter du buffet, et aussi Laurent de Funès, petit-fils de, avec qui je vais discuter (devant les caméras de France 3), et Stanislas, un fan absolu, créateur d’un site dédié à l’acteur qui m’a été d’une grande utilité pour mon travail. Mon livre est exposé en vitrine. Stanislas, qui l’a acheté le jour même, me demande une dédicace.

 

Mardi 29 janvier, je me rends à la maison des associations de Courbevoie où est donnée une conférence sur la vie de Louis de Funès. Le conférencier ne comptant pas au nombre des admirateurs de l’acteur (il retrace la vie de l’acteur par celles de ses rencontres qui ont généré le plus de frictions), je me fais avocate de la défense, invitée pour l’occasion à prendre place face au public. Après la conférence, une troupe de théâtre joue un extrait d’Oscar. La présiFaites sauter la banque - Copiedente de l’association me fait dédicacer deux exemplaires de ma biographie, qu’elle a achetés après m’avoir appelée jeudi 24,  à l’attention du conférencier et du président de la troupe de théâtre. Elle me propose de revenir plus tard dans l’année parler de mes autres livres. Dans ma boîte mail m’attendent les articles parus dans Le Journal des enfants, sur les sites Commeaucinéma, Bemypeople…

 

 

 

S’achève ainsi la folle semaine – qui aura duré plus que sept jours ; une semaine inoubliable. Une semaine qui a définitivement effacé ce manque de légitimité en funèssologie que je ressentais.

 

Une semaine comme j’en souhaite à tous ceux qui écrivent…

 

Sophie Adriansen, 30 janvier – 1er février 2013

 

Depuis l’écriture à chaud de ce récit, il y a eu d’autres belles surprises… et il n’est pas impossible qu’il y en ait d’autres encore.