Célibataire longue durée, Véronique Poulain

Présentation de l’éditeur :

celibataire longue dureeÀ la veille de ses cinquante ans, Vanessa Poulemploi, la bien nommée, va devoir relever un triple défi : trouver du travail, un sens à sa vie et… se marier. Autant vous dire que ce n’est pas gagné.

 

Assistante personnelle, Vanessa Poulemploi, la quarantaine bien entamée, se retrouve au chômage. Mère célibataire et désireuse de se trouver un Jules, elle se dit que c’est le bon moment pour se poser les questions qu’on dit existentielles, dresser la liste de ses envies et agir en conséquence.

Vanessa n’a aucune tolérance à la frustration. Elle se juge banale et aurait préféré avoir « un physique incontestable ». Une ablation de l’utérus la pousse à renouer avec une féminité qu’elle n’a jamais eue.

 

Entre l’apollon du site de rencontres et ses deux copines fantasques, Vanessa avance sur la mer chahutée de l’hypothétique retour à l’emploi – et au milieu du bordel ambiant, trouve enfin un éditeur pour le roman qu’elle a écrit.

Si les dialogues de Célibataire longue durée sont drôles et les scènes rythmées, le roman manque d’un liant qui aurait effacé ce tenace goût de trop peu. Le sujet du roman de la narratrice, qui arrive comme un cheveu sur la soupe dans le quotidien de Vanessa Poulemploi, et notamment ce qu’il amène de vent frais dans sa vie, aurait en particulier mérité d’être creusé – et pas seulement parce que j’avais grandement apprécié le premier livre de Véronique Poulain.

 

Rien de nouveau sous le soleil de la chick litt, même si la parenthèse n’aura pas été désagréable, loin de là.

 

Stock, mai 2016, 216 pages, 18 €

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Les mots qu’on ne me dit pas

 

Deux phrases :

 

« Aux grands projets les grands moyens. » (page 51)

 

« Anticiper, c’est se faire chier deux fois. » (page 87)

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