Sélection d’été

Sélection été 2013Le mercure monte… c’est le moment de penser aux lectures à mettre dans ses valises pour cet été.

Pour faciliter la corvée des bagages, voici une sélection uniquement composée de livres sortis en 2013.

 

 

Grosses chaleurs

L’abandon du mâle en milieu hostile, Erwan Larher : la rencontre explosive d’un sage lycéen avec une jolie punkette. Une bombe à retardement.

Plon, janvier 2013, 240 pages, 19 euros

 

Un père en colère, Jean-Sébastien Hongre : quand un père qui a totalement perdu le contrôle de ses deux enfants laisse sa colère exploser sur la toile, le lecteur s’enfonce dans l’horreur avec fascination…

Editions Max Milo, mars 2013, 222 pages, 18 euros

 

grosse chaleurLes étourneaux, Fanny Salmeron : après une série d’attentats à Paris, trois amis trouvent refuge dans une maison de campagne. Un conte moderne et poétique à l’abri des bombes… croit-on.

Stéphane Million Editeur, janvier 2013, 104 pages, 12 euros

 

 

Coup de soleil

Un écrivain, un vrai, Pia Petersen : les tribulations d’un écrivain qui devient le sujet et l’objet d’une émission de téléréalité participative. Une réflexion efficace et rythmée sur le sens de la littérature.

Actes Sud, janvier 2013, 216 pages, 20 euros

 

Coup de soleilA qui le tour ?, Murielle Renault : cinq grands gagnants du Loto décident de passer du temps ensemble pour le meilleur mais surtout pour le pire. Un roman doux-amer et une jolie galerie de portraits.

Le Dilettante, mars 2013, 254 pages, 19 euros

 

La nuit pacifique, Pierre Stasse : en Thaïlande, un Français exilé croise celui qu’il tient pour responsable du suicide de sa sœur des années auparavant. Envoûtant.

Editions Flammarion, janvier 2013, 268 pages, 18 euros

 

L’atelier des miracles, Valérie Tong Cuong : trois êtres cabossés par la vie réunis à l’Atelier, où ils apprennent doucement à remonter la pente, ressuscitent grâce aux talents du mystérieux responsable du lieu. Un roman chorale plein d’espoir.

JC Lattès, janvier 2013, 264 pages, 17 €

 

 

A l’ombre

A l'ombreL’été slovène, Clément Bénech :  le délitement d’un couple d’étudiants en vacances pour quelques semaines en Slovénie. Désinvolte, reposant et délicieux.

Editions Flammarion, mars 2013, 132 pages, 14 euros

 

La disparition du monde réel, Marc Molk : l’été d’une bande d’amis quarantenaires dans un grand mas provençal. Un roman du désenchantement, tout en mélancolie.

Buchet/Chastel (Qui Vive), mars 2013, 154 pages, 15 euros

 

Sang d’encre, Stéphanie Hochet : un tatoueur s’immisce dans la vie de ses clients comme l’encre se répand sous leur peau. Une fiction teintée de noir, dans laquelle l’éternité est à portée d’aiguille.

Editions des Busclats, février 2013, 100 pages, 11 euros

 

Le début de la tyrannie, Tristane Banon : le bilan d’une relation mère-fille toxique fait par la fille à la mort de sa mère. A-t-on les tyrans qu’on mérite ? Une vraie bonne surprise.

Julliard, février 2013, 192 pages, 18 euros

 

Marc Beltra, roman autour d’une disparition, Mathieu Simonet : un inoubliable puzzle autour de la disparition en décembre 2003, à la frontière du Brésil, du Pérou et de la Colombie, de Marc Beltra, un étudiant français  de 19 ans, imaginé par l’avocat de sa famille.

Editions Omniscience, 10 janvier 2013, 224 pages, 16,90 euros

 

 

Chateau de sableChâteau de sable

Prends garde à toi, Fanny Chiarello : l’histoire de Louise, dont la classe de 5ème prépare pour la fin de l’année une représentation de l’opéra Carmen

Medium de L’Ecole des loisirs (9-12 ans), février 2013, 196 pages, 9,50 euros

 

Les titres de la collection L’Enigme des vacances, qui proposent de lire pour réviser (quel chouette programme !)

Nathan, collection L’énigme des vacances, du CP à la 3ème, avril 2013, 6,99 euros

 

 

601689_10151600168419835_1330994677_nBel été et belles lectures !

Pourquoi écrivez-vous, Tristane Banon ?

Banon_Gala.fr © Prisma Presse

Tristane Banon est journaliste et romancière. Elle est notamment l’auteur de J’ai oublié de la tuer (Anne Carrière, 2004), Daddy Frénésie (Plon, 2008), Le bal des hypocrites (Au Diable Vauvert, 2011).

Le début de la tyrannie, son dernier roman, est paru en février 2013 aux éditions Julliard.

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Pourquoi écrivez-vous ?

Il y a plein de raisons pour écrire, mais pas une ne suffit vraiment à expliquer ce qui nous pousse à nous mettre à la table sans plus compter les jours ni les heures. Il y a quelque chose de l’ordre de la perdition là-dedans, quelque chose qui a rapport avec le sens aussi, même si ces deux idées peuvent paraître diamétralement opposées. BanonÉcrire, pour moi, c’est se perdre dans une quête de sens sans fin. Chercher à répondre à l’éternelle question du Pourquoi? Je crois qu’à la fin d’une carrière d’auteur, on ne sait toujours pas « pourquoi? », mais on a dessiné quelque chose qui se substitue à la réponse. Après il y a aussi chez moi la volonté de faire le fusain d’une époque, d’un temps, de mon temps. J’aime cette idée du roman contemporain, encré (sic) dans le réel, comme une photographie fantasmée de la société de son auteur. J’adore cette idée que, peut-être, dans trente ans, dans cinquante ans, dans cent ans, mes petits-enfants ou même arrière petits-enfants, en vidant le grenier, tomberont sur l’un de mes romans et se diront « alors ça ressemblait à ça la vie du temps d’la vieille ! » J’aime peindre des histoires en plongeant mes doigts dans les gros pots de peinture que me fournit la vie. C’est un terreau fertile, après il faut y planter quelque chose de joli à regarder et tâcher d’avoir la main verte… Je ne suis pas toujours certaine d’y parvenir, mais c’est comme le jardinage : c’est 90% de patience et de travail, mes espoirs de progression sont infinis!

 

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un aspirant écrivain ?

De conchier souverainement la culture de l’immédiateté dont nous gave la télévision et la publicité !! Évidemment, c’est un peu brutal comme façon de l’exprimer, et pas tant que ça dans mon vocabulaire, mais c’est tellement vrai. Se dire que l’on va écrire, se donner le temps de ça, mettre une partie de sa vie entre parenthèse pour raconter des histoires, c’est suspendre l’horloge avec un retour sur investissement proche du zéro absolu. Celui qui écrit pour la notoriété, la gloire, l’argent ou la reconnaissance, celui-là eBanon2st déjà mort. Ces choses arriveront peut-être un jour, ou peut-être jamais, et ça n’est pas toujours l’important. Ce qui doit exister c’est le bonheur d’avoir écrit ce que l’on voulait, exactement ce que l’on avait dans la tête, sans soucis de ce qu’en penseront les autres et encore moins de si ça « marchera » ou pas. Ce moment où, auteur, on regarde son manuscrit en se disant « C’est exactement le livre que je voulais écrire », ce moment nous fait roi du monde ! Mais je vous le dis tout net : c’est une impression qui ne dure que quelques secondes ! (rires)

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Précédent rendez-vous : David Foenkinos

Prochain rendez-vous : Sonia David

Le début de la tyrannie, Tristane Banon

le-debut-de-la-tyrannie-tristane-banon-9782260020615Présentation de l’éditeur :

«Il faut faire vite, agir avant que la mort ne nettoie tout sur son passage. La mort, c’est le karcher des vivants. Alors il n’y a qu’un bref instant pour l’honnêteté, un vide entre maintenant et plus tard. C’est le seul moment de vérité entre une mère et sa fille, après commence la légende.»

 

La mère d’Alice est morte. Alice qui a tant souffert de l’intrusion de sa mère dans son quotidien, Alice dont la liste de reproches à sa mère est interminable se retrouve désemparée. Une maison avec un mur en moins. Et ces reproches, elle les exprime à chaud, avant que les bons souvenirs n’aient chassés au loin les mauvais, se remémorant en particulier les derniers temps de sa mère, ce voyage à Cuba qu’Alice avait organisé comme une ultime bulle d’air plutôt que comme une convalescence – le crabe dévore la mère. Lire la suite

L’Envolée des livres de Châteauroux, 4 & 5 mai 2013

Chtx 2013 - CopieJ’ai une affection particulière pour L’Envolée des livres. Châteauroux, j’y ai des attaches familiales, et ce salon, j’y allais par plaisir, en visiteuse, avant d’être publiée.

Il a ainsi fait l’objet d’un billet en 2010 et en 2012, tandis qu’en 2011 j’avais profité du salon pour « flasher » tout un tas d’auteurs (18 en tout)….

 

Cette année, le salon se tiendra à nouveau dans le splendide cadre du couvent des Cordeliers, et à nouveau j’y signerai mes ouvrages – au nombre de 7, désormais.

France Bleu Berry

Parmi eux, mon Louis de Funès sera en bonne place, et j’en dirai quelques mots ce vendredi 3 à 16h sur les ondes de France Bleu Berry (95.2 à Châteauroux), dans l’émission de Thierry Chareyre.

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Signatures donc, mais pas que.

 

Dimanche 5 à 16h30, j’anime une rencontre sur le thème « Souvenirs de famille » à l’espace Jean-Charles de Fontbrune. Autour de la table, quatre invités : Serge Joncour, Sandra Reinflet, Tristane Banon et Eric Valmir.

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Du côté des dédicaces, sous le parrainage de Daniel Picouly, sont annoncés entre autres Sébastien Acker, Jérôme Attal, Lilian Auzas, Tristane Banon, Alma Brami, Patricia Darré, Mercedes Deambrosis, Bertrand Guillot, Stéphanie Hochet, Krystel Jacob, Serge Joncour, Virginie Jouany, Kévin Juliat, Erwan Larher, Maryline Martin, Stéphane Michaka, Marc Molk, Eric Naulleau, Sophie Noël, Sandra Reinflet, Jean Rouaud, Sandrine Roudeix, Fanny Salmeron,
(liste complète – plus de 160 auteurs en tout, excusez du peu !)
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Horaires du salon (entrée libre) :

Samedi : 14h-19h
Dimanche : 10h-19h
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Rodolphe Macia et François Alquier n’en sont pas cette année.
Alors forcément, ils font la gueule…
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